En tant que coureur, je reconnais l’aversion inhérente que les coureurs ont pour l’échauffement. Tout ce que nous voulons, c’est nous échapper. Nous savons que plus vite nous poserons le pied sur le trottoir, la piste ou le sentier, plus vite nous obtiendrons cette dose tant attendue de lien entre le corps et l’esprit, d’évasion, d’unité avec la nature, ce sentiment unificateur et nourrissant pour l’âme qui détermine pourquoi nous faisons les sacrifices que nous faisons, pour faire ce que nous faisons.

Commencez par vous tenir debout, puis levez votre pied gauche derrière vous et tirez vers votre fessier pour étirer votre quadriceps. Relâchez et faites un pas en avant en changeant de jambe. Après 30 secondes, tenez votre jambe droite au niveau de la cheville et du genou et levez-la jusqu’au menton. Relâchez et faites un pas en avant en changeant de jambe. Répétez l’exercice pendant 30 secondes.

Pour vous aider à comprendre les avantages et le contenu d’un échauffement de 8 à 10 minutes avant toute course, examinons d’abord certains des mythes courants qui, d’après mon expérience, sont généralement utilisés pour alimenter notre envie innée de courir dès que nous franchissons le seuil de notre porte.

Essayez cet exercice, qui se concentre sur les principaux muscles utilisés dans la course. Commencez lentement, en vous concentrant sur la forme ; au fur et à mesure que les mouvements deviennent plus faciles, augmentez le rythme. Commencez par de petits mouvements et augmentez progressivement l’amplitude du mouvement.

De nombreux coureurs pensent qu’un premier kilomètre lent est suffisant pour préparer le corps à l’effort qui va se produire. Et, oui, certains coureurs semblent s’en sortir grâce à cela, mais on peut se demander s’ils renoncent à une partie de leur véritable potentiel. Ce que je veux dire, c’est que, compte tenu du fait que 30 à 70 % des coureurs se blessent chaque année, je recommande de ne pas accorder trop de confiance à ce que font les masses.